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  • Vendredi, à Djerba, c’est la journée célébrité. Gérard Klein, de la série "L’instit’" est sur l’île, à l’occasion du festival de la télévision. La plupart des membres du groupe du jumbo part à la rencontre de la star, à son hôtel. Certains, avec plus d’entrain que d’autres. Quentin par exemple profitera de cette porte ouverte sur le monde du show-biz pour mettre en valeur les textes de chanson qu’il compose. Après une série de photos, l’équipe rentre à l’hôtel pour une soirée folle.

    Ca commence comme une petite session de chanson française, dans le hall de l’hôtel. Jo, Patricia, même la petite Camille ; les chanteurs se succèdent. La tension monte. Les cinquante fêtards éclatent finalement en cris et chansons, ce qui attire l’œil, et l’oreille, d’un autre groupe de Français. Ils nous mettent au défi en chantant et en dansant de leur côté. Finalement, les deux équipes fusionnent et forment une foule surexcitée qui hurle "on est les champions" à se briser les cordes vocales. Un membre du personnel vient nous rappeler qu’il existe un théâtre pour enfants où nous pourrons nous exprimer pleinement, sans nuire à la tranquillité des autres résidents.

    Nous nous installons au milieu des peluches, des livres de coloriage, et des images de Mickey et Donald. On nous présente alors un grand spectacle de danse, et d’humour. Les chorégraphies se succèdent. D’abord de la danse acrobatique et gymnastique, ensuite disco, et finalement hip hop. Il n’y a plus de doute, les plus jeunes du jumbo ont le rythme dans la peau. Et là, la grande surprise de tous, Nasiha, notre guide mal aimée, débarque sur scène. Elle nous fait revivre les courts épisodes du voyage qui avaient fait d’elle le sujet de nombreuses blagues. C’était en fait Katie, bien déguisée, qui l’imitait à merveille.

    Une journée sur la route

    Le lendemain, direction Monastir. Il flotte, au dessus des têtes, un air de fin de vacances. La journée, consacrée entièrement au trajet, confirmera l’épuisement du groupe. A midi, on ne peut arriver à l’hôtel prévu pour le repas. On s’arrête à un restaurant typiquement tunisien. Dans des conditions d’hygiène plus que douteuses, un bon méchoui est préparé sous nos yeux, et sous les yeux du mouton accroché au barbecue. Ca change des menus "européanisés" des hôtels. On goûte enfin à l’authenticité tunisienne.

    On marque ensuite une halte près de Monastir, pour remettre, à la ville, deux fauteuils roulants. On est accueilli, en fanfare, avec des jus de fruits et des pâtisseries orientales. La cérémonie sera rapide, et tant mieux : on est tous content de rejoindre l’hôtel. Nos véhicules sont escortés par des motards de la police tunisienne. On se croit dans un véritable convoi ministériel, ou dans la série Chips version maghrébine. Arrivés tard dans la soirée, une dernière information nous réchauffe le cœur avant de nous écrouler sur nos lits : demain, départ à 6 heures.

    Le trajet Monastir-Tunis sera rapide. L’attente à Tunis, quant à lui, ne le sera pas. Après avoir patienté plus de cinq heures au port de La Goulette, on embarque enfin à bord du Méditerranée. Le blues de la fin du séjour, l’imminence de la séparation, et une grande fatigue se mêleront, lors du bilan du jumbo. La dernière réunion "officielle" déborde d’émotion. Chacun a son mot à dire sur la magie du voyage. Chacun remercie le groupe. Amour, fraternité, entraide, les mots forts reviennent entre les bruits de mouchoirs. Chacun admet être transformé par cette expérience inoubliable. On essaye de se consoler en fixant les dates des prochains rendez-vous. On refait rire en parlant de la "guite," ou des moments forts qui ont vu cristalliser tous les principes fondamentaux du jumbo. Tout le monde semble d’accord sur une chose : il y a désormais un "avant" et un "après" jumbo.


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