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    Principal partenaire et sponsor du jumbo vers les dunes, Star Terre a choisit Isuzu pour ce périple à travers la Tunisie. Retour sur l’histoire d’un poids lourd du tout terrain.

     

    Isuzu s’impose aujourd’hui comme une grande marque reconnue internationalement. Premier diéséliste mondial, précurseur dans la construction de poids lourds, Isuzu domine actuellement le marché asiatique et africain. Face à l’ancienne concurrence de la Peugeot 404 en Afrique, la marque a su prendre les devants de manière intelligente. Voyant que les clients ne croyaient pas à la fiabilité de leurs moteurs, Isuzu joue la carte du culot et propose un pick-up livré avec un moteur de remplacement dans le coffre. C’est un véritable succès et la marque pénètre le marché de manière pérenne. L’histoire devient plus amusante lorsque les africains jugent la solidité du moteur. Les moteurs de rechange n’étant pas utilisés, on les retrouve rapidement montés dans des Peugeot 404. Isuzu fait donc d’une pierre deux coups. A tel point qu’il devient possible aujourd’hui de croiser sur la même route une dizaine de garages de la marque. Du côté du continent américain, Isuzu n’est pas en reste avec 50 à 60 % du marché conquis aux Etats-Unis. Le seul point mort se trouvait en Europe. A cause des seules taxes européennes, le groupe pouvait perdre jusqu’à 1500 euros sur un véhicule importé. Mais depuis 2 ans, Isuzu a trouvé la parade. Avec le groupe Midi Europe, spécialisé dans la carrosserie industrielle, Isuzu importe ses pièces de l’étranger et les assemble en Italie. Mais la révolution vient de l’arrivée du Dmax en Europe, un pick-up 3 litres rustique et fiable développant jusqu’à 160 chevaux. Une machine défiant toute concurrence. Débute alors une percée fulgurante dans le marché européen. Rien que sur la première année d’exploitation, 150 mille unités sont vendues. Un nombre qui s’explique par de multiples mécaniques empruntées aux poids lourds telles la culasse fonte ou la courroie de distribution, mais aussi par l’implantation d’un moteur de 3,5 tonnes sous le capot. Des pièces que le propriétaire du véhicule se procure aisément dans tous les pays d’Afrique. Une aubaine pour l’association les enfants à bord, les enfants d’abord.


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  • Après deux jours installés à Tozeur, nous reprenons notre rythme de croisière. Cent cinquante kilomètres de ligne droite nous attendent pour rejoindre Douz. Sur le chemin nous traversons Chott El Djérid, un lac salé qui borde de part et d’autre la route. Encore un spectacle unique qui s’offre à nous. Un immense tapis blanc nous entoure. A cette saison, le lac ne recouvre pas encore son lit de sel. Seule une rivière subsiste, délivrant un panorama sur un contraste des plus agréables entre le bleu de l’eau et le blanc des strates salées. Devant cette magie de la nature, nous ressentons, sans exception, une impression de sérénité infinie. Les kilomètres s’écoulent et nous voguons paisiblement jusqu’à Douz. Débarqués à l’hôtel El Mouradi Douz, aux alentours de 13H00, nous nous empressons de s’attabler devant le buffet bien garnis. Comme chaque fois, nous ressortons de table repus. Digestion oblige, une partie de l’après-midi est réservée au quartier libre. Pour certains sonne alors l’heure de la sieste. Une bonne manière de réattaquer l’après-midi annoncée comme chargée. A 17h00, tout un convoi de quads investit la cour extérieure de l’hôtel. Chaque membre du groupe s’empresse de chevaucher les machines. Côté organisation, Philippe, un accompagnateur, et Patricia, le médecin de la troupe, entament les négociations du prix de l’activité. On annonce 10 dinars pour les enfants et 15 dinars pour les adultes. Mais au moment de partir, les prix changent, passant de 15 dinars à 20 dinars. Il s’engage alors une ferme négociation sur le ton de la contestation. Courroucé, Philippe ne compte pas se laisser berner de la sorte. Le gérant des quads monte au créneau et ne se laisse pas démonter. De son ton diplomatique, Patricia s’en mêle, mais rien à faire. Pour ne pas gâcher le plaisir des enfants, mais avec une certaine amertume, la négociation vire à l’avantage du gérant. Le différent réglé, les moteurs rugissent et nous roulons vers les dunes voisines. Tous en « file tunisienne », nous attaquons les dunes avec un plaisir non contenu. Mehdi, mal entendant et mal voyant, créé la surprise en pilotant, aidé par un accompagnateur, l’un de ces engins. C’est une véritable équipée sauvage qui se livre à l’exercice. Accélérations étourdissantes, bosses de sables, virages à la limite du deux roues, le vrombissement des moteurs couvre largement le bruit du vent qui caresse les dunes. L’adrénaline atteint son paroxysme. Les jeunes crient, hurlent au vent. L’ambiance de folie retombe trente minutes plus tard lorsqu’il faut ramener à bon port les quatre roues. La vitesse encore dans la tête, c’est à la promenade à dos de dromadaire qu’il faut penser. Un regard vers le ciel soudainement lourd et assombri nous fait hésiter quant à la décision à prendre. Tant pis, on prend le risque. L’occasion ne se représentera plus. Retour vers les dunes, mais cette fois à pied. Une cinquantaine de dromadaire, couchés sur leurs pattes, patientent bien tranquillement à l’entrée du désert. Chacun choisit sa monture et la caravane s’engage à travers les dunes. La démarche nonchalante et l’allure majestueuse, les dromadaires s’engouffrent au milieu de nul part. Tirés par les guides, accompagnés par des cavaliers du désert au galop, nos aventuriers font partie intégrante d’un convoi plutôt folklorique. Tout d’un coup le vent rugit, créant des rivières de sable. Le ciel gronde et les éclairs jaillissent. Le groupe assiste à une scène surréaliste. On s’imagine au cœur du Sahara. Personne n’a envie de repartir à l’hôtel. L’esprit des nomades a touché le cœur de tous. Au soir, revenus de la journée, les enfants, encore à bord de leur quad et de leur dromadaire, pensent d’abord à regagner leur couche.


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  • « Je n’osais pas leur parler. J’aimais pas trop. J’avais peur. » Le handicap mental impressionne. Surtout à 12 ans. Mais le petit Lucas a rangé ses réticences. Il accepte désormais les cris et gesticulations de Clément, Florent ou Kevin, comme faisant partie intégrante du quotidien.

    Ce qui dérange Luc-John, c’est plutôt le corps amputé. « En Inde j’ai vu des mendiants qui n’avaient plus de bras ou de jambes. J’avais peur, je ne les regardais pas, ou alors de travers » avoue-t-il. Aujourd’hui, il discute et rigole avec Luc, 17 ans, qui lui raconte les mésaventures de sa prothèse de jambe.

    Luc-John frémit aussi à l’idée de ne rien sentir en dessous du nombril, comme Perrine, paraplégique. « J’arrive même pas à me l’imaginer. »

    Les deux enfants réalisent pourtant qu’ils ne sont pas à l’abri d’un accident. Ils savent qu’une chute en mobylette peut les condamner, eux aussi, au fauteuil roulant. Lucas en tire une leçon qui devrait réjouir ses parents : « plus ça va et moins je prends de risques. »


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